Tiers Lieux Ruraux
ma p'tite entreprise ...
Tiers Lieux Ruraux
Titre de la Légende
Pourquoi cette manifestation ?
En 2016, le Pays de Saverne, Plaine et Plateau et quelques partenaires européens partageaient leurs réflexions autour du potentiel que représentaient les « nouveaux travailleurs » - télétravailleurs, travailleurs indépendants - pour les territoires ruraux. Outre la somme des potentiels économiques individuels, nous observions, à partir d’un certain nombre d’initiatives dans différents pays, que lorsque ces « invisibles » interagissaient au sein de réseaux locaux, des externalités positives pour le territoire, une valeur ajoutée globale supérieure à la somme des potentiels économiques individuels se dégageaient.
Si nous parlions de « tiers-lieux ruraux », c’était avec la conviction que les lieux existaient à foison sur les territoires ruraux (café du village, ancienne école, salle de la mairie, etc.) et que nos efforts devaient se concentrer sur l’émergence de la communauté d’acteurs.
En effet, un bâtiment, si moderne soit-il, ne fait jamais une entreprise. Par contre, on peut voir de plus en plus des entreprises investir des lieux improbables, dès lors qu’il y a une bonne connexion internet. Ainsi, ceux qui abordent la question des tiers-lieux, working spaces, fab labs, living labs, haking spaces par le prisme de l’immobilier en ont souvent été pour leurs frais, entre flops retentissants et modèles économiques sans perspectives d’équilibre.
Il est à ce sujet bon de se souvenir que le premier qui parla de « third place » dans les années 80 fut le sociologue américain, Ray Oldenburg, en observant à New-York, les pelouses et les bancs de Central Park investis par des gens qui venaient y travailler avec leur ordinateur portable. Le premier sujet n’est pas de couvrir Central Park pour les protéger de la pluie mais plutôt de favoriser les interactions entre eux pour stimuler une forme d’intelligence collective.
En fait, nous pourrions dire que les tiers-liens sont plus importants que les tiers-lieux ou, en ce qui concerne le Pays de Saverne, Plaine et Plateau, que numérique et chaleur ajoutée sont les ingrédients essentiels d’un tiers-lieu rural.
Lorsque deux entrepreneures – l’une de Sparsbach et l’autre de Westhouse-Marmoutier – nous ont interpellés suite au constat que, dans leur village, plusieurs personnes étaient, comme elles, travailleur indépendant et qu’il serait intéressant de favoriser l’émergence d’un espace de partage, coopération, la Maison de l’Emploi et de la Formation a décidé de s’engager pour explorer cette piste.
La journée du 15 février à Sarre-Union est l’occasion de réunir des entrepreneuses et entrepreneurs du territoire pour partager leurs expériences et présenter un guide méthodologique qui permettra de faciliter l’émergence de micro-communautés d’entrepreneurs créatrices de liens socio-économiques, sur l’ensemble du territoire.
Si nous parlions de « tiers-lieux ruraux », c’était avec la conviction que les lieux existaient à foison sur les territoires ruraux (café du village, ancienne école, salle de la mairie, etc.) et que nos efforts devaient se concentrer sur l’émergence de la communauté d’acteurs.
En effet, un bâtiment, si moderne soit-il, ne fait jamais une entreprise. Par contre, on peut voir de plus en plus des entreprises investir des lieux improbables, dès lors qu’il y a une bonne connexion internet. Ainsi, ceux qui abordent la question des tiers-lieux, working spaces, fab labs, living labs, haking spaces par le prisme de l’immobilier en ont souvent été pour leurs frais, entre flops retentissants et modèles économiques sans perspectives d’équilibre.
Il est à ce sujet bon de se souvenir que le premier qui parla de « third place » dans les années 80 fut le sociologue américain, Ray Oldenburg, en observant à New-York, les pelouses et les bancs de Central Park investis par des gens qui venaient y travailler avec leur ordinateur portable. Le premier sujet n’est pas de couvrir Central Park pour les protéger de la pluie mais plutôt de favoriser les interactions entre eux pour stimuler une forme d’intelligence collective.
En fait, nous pourrions dire que les tiers-liens sont plus importants que les tiers-lieux ou, en ce qui concerne le Pays de Saverne, Plaine et Plateau, que numérique et chaleur ajoutée sont les ingrédients essentiels d’un tiers-lieu rural.
Lorsque deux entrepreneures – l’une de Sparsbach et l’autre de Westhouse-Marmoutier – nous ont interpellés suite au constat que, dans leur village, plusieurs personnes étaient, comme elles, travailleur indépendant et qu’il serait intéressant de favoriser l’émergence d’un espace de partage, coopération, la Maison de l’Emploi et de la Formation a décidé de s’engager pour explorer cette piste.
La journée du 15 février à Sarre-Union est l’occasion de réunir des entrepreneuses et entrepreneurs du territoire pour partager leurs expériences et présenter un guide méthodologique qui permettra de faciliter l’émergence de micro-communautés d’entrepreneurs créatrices de liens socio-économiques, sur l’ensemble du territoire.
Le programme
08:30 Accueil
09:00 Introduction de la journée
09:20 Temps collectif d’échanges sur l’entrepreneuriat en milieu rural
11:00 Présentation du Guide méthodologique pour structurer une communauté de travailleurs indépendants en milieu rural
12:00 Conclusion
09:00 Introduction de la journée
09:20 Temps collectif d’échanges sur l’entrepreneuriat en milieu rural
11:00 Présentation du Guide méthodologique pour structurer une communauté de travailleurs indépendants en milieu rural
12:00 Conclusion
Ressources et Liens
Pays de Saverne Plaine et Plateau
par Frédéric TERRIEN